08\-06 La tenue des femmes. 1Co 11

1 Épître aux Corinthiens Chap. 11 

3. Le bon ordre dans les assemblées.

La tenue des femmes.

11 1 Montrez-vous mes imitateurs, comme je le suis moi-même du Christ.

 2 Je vous félicite de ce qu’en toutes choses vous vous souvenez de moi et gardez les traditions comme je vous les ai transmises. 3 Je veux cependant que vous le sachiez : le chef de tout homme c’est le Christ ; le chef de toute femme, c’est l’homme ; et le chef du Christ, c’est Dieu. 4 Tout homme qui prie ou prophétise le chef couvert fait affront à son chef. * 5 Toute femme qui prie ou prophétise le chef découvert fait affront à son chef ; c’est exactement comme si elle était tondue. 6 Si donc une femme ne met pas de voile, alors, qu’elle se coupe les cheveux ! Mais si c’est une honte pour une femme d’avoir les cheveux coupés ou tondus, qu’elle mette un voile.

7 L’homme, lui ne doit pas se couvrir la tête, parce qu’il est l’image et le reflet de Dieu ; quant à la femme, elle est le reflet de l’homme. 8 Ce n’est pas l’homme en effet qui a été tiré de la femme, mais la femme de l’homme ; 9 et ce n’est pas l’homme, bien sûr, qui a été créé pour la femme, mais la femme pour l’homme. 10 Voilà pourquoi la femme doit avoir sur la tête un signe de sujétion, * à cause des anges. * 11 Aussi bien, dans le Seigneur, ni la femme ne va sans l’homme, ni l’homme sans la femme ; 12 car, de même que la femme a été tirée de l’homme, ainsi l’homme naît de la femme, et tout vient de Dieu.

 13 Jugez-en par vous-même. Est-il convenable que la femme prie Dieu la tête découverte ? 14 La nature elle-même ne vous enseigne-t-elle pas que c’est une honte pour l’homme de porter les cheveux longs, 15 tandis que c’est une gloire pour la femme de les porter ainsi ? Car la chevelure lui a été donnée en guise de voile.

16 Au reste, si quelqu’un se plaît à ergoter, tel n’est pas notre usage, ni celui des Églises de Dieu.

1 épitre Corinthiens 11 (2-16)

               Verset 4, à son chef. C’est-à-dire au Christ dont il semble se cacher, au lieu d’en « refléter la gloire, le visage découvert », 2 Co 3 18. Dans ce passage (v v 1-16) Paul joue sur les deux sens du mot grec : « kephalé » = tête et chef. Son argumentation est très dépendante des mœurs auxquelles il est habitué, ce qui relativise ses conclusions.

          Verset 10, de sujétion. Litt : « une autorité ». Sans doute : un signe de l’autorité maritale à laquelle elle est soumise.

À cause des anges. Dont la présence invisible doit inciter au bon ordre et à la décence, selon une interprétation juive de Dt 23 15 (Qumrân).

Le « Repas du Seigneur ».

  11     17 Et puisque j’en suis aux recommandations, je n’ai pas à vous louer de ce que vos réunions tournent non pas à votre bien, mais à votre détriment. 18 Car j’apprends tout d’abord que, lorsque vous vous réunissez en assemblée, il se produit parmi vous des divisions, je le crois en partie. 19 Il faut bien qu’il y ai aussi des scissions parmi vous, pour permettre aux hommes éprouvés de se manifester parmi vous. 20 Lors donc que vous vous réunissez en commun, ce n’est plus le Repas du Seigneur que vous prenez. 21 Dès qu’on est à table en effet, chacun prend d’abord son propre repas, * et l’un a faim, tandis que l’autre est ivre. 22 Vous n’avez donc pas de maisons pour manger et boire ? Ou bien méprisez-vous l’Église de Dieu, et voulez-vous faire honte à ceux qui n’ont rien ? Que vous dire ? Vous louer ? Sur ce point, je ne vous loue pas.

23 Pour moi, en effet, j’ai reçu du Seigneur * ce qu’à mon tour je vous ai transmis : le Seigneur Jésus, la nuit où il était livré, prit du pain 24 et, après avoir rendu grâce, le rompit et dit : « Ceci est mon corps, qui est pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. » 25 De même, après le repas, il prit la coupe en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang; chaque fois que vous en boirez, faites-le en mémoire de moi. » *

26 Chaque fois en effet que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne. 27 Ainsi donc, quiconque mange le pain et boit la coupe du Seigneur indignement aura à répondre du corps et du sang du Seigneur.

28 Que chacun donc s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange de ce pain et boive de cette coupe ; 29 car celui qui mange et boit, mange et boit * sa propre condamnation, s’il ne discerne le Corps. * 30 Voilà pourquoi il y a parmi vous beaucoup de malades et d’infirmes, et que bon nombre sont morts. * 31 Si nous nous examinions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés. 32 Mais par ses jugements le Seigneur nous corrige, pour que nous ne soyons point condamnés avec le monde. *

33 Ainsi donc mes frères, quand vous vous réunissez pour le Repas, attendez-vous les uns les autres. 34 Si quelqu’un a faim, qu’il mange chez lui, afin de ne pas vous réunir pour votre condamnation. Quand au reste, je le réglerai lors de ma venue.

1 épitre Corinthiens 11 (17-34)

               Verset 21, son propre repas. Le « propre repas » est opposé au « repas su Seigneur » du v 20, qui exige une célébration commune dans la charité et non un fractionnement inspiré par l’égoïsme.

          Verset 23, du Seigneur. Non pas une révélation directe mais par une tradition remontant au Seigneur.

          Verset 25, en mémoire de moi. Le texte de Paul est proche de celui de Lc 22 19-20.

          Verset 29, et boit. Add : « indignement ».

Le Corps. Var : « le Corps du Seigneur ».

          Verset 30, sont morts. Pour leur irrévérence envers « le corps et le sang du Seigneur », des Corinthiens ont été frappés de maladie et même de mort.

          Verset 32, avec le monde. Les épreuves envoyées par le Seigneur sont des « jugements », prélude du jugement ultime. Mais elles visent la conversion qui évitera la condamnation finale (v 32). Ces châtiments auraient été évités si le coupable s’était examiné lui-même et corrigé, en particulier à l’occasion de la communion au corps du Christ, (v 31).

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2 Co 3 18. 18 Et nous tous qui, le visage découvert, réfléchissons comme en un miroir la gloire du Seigneur, * nous sommes transformés en cette même image, * allant de gloire en gloire, comme de par le Seigneur, qui est Esprit.

Lc 22 19-20. 19 Puis, prenant du pain, il rendit grâces, le rompit et le leur donna, en disant : « Ceci est mon corps, donné pour vous ; faites cela en mémoire de moi. » 20 Il fit de même pour la coupe après le repas, disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang, versé pour vous. »