12\-24 Le cantique de Moïse et de l’Agneau. Ap 15

L’Apocalypse Chap. 15 

Le cantique de Moïse et de l’Agneau. *

  15 1 Puis je vis dans le ciel encore un signe, grand et merveilleux : sept Anges, portant sept fléaux, les derniers puisqu’ils doivent consommer la colère de Dieu. 2 Et je vis comme une mer de cristal mêlée de feu, et ceux qui ont triomphé de la Bête, de son image et du chiffre de son nom, debout près de cette mer de cristal. S’accompagnant sur les harpes de Dieu, ils chantent le cantique de Moïse, * le serviteur de Dieu, et le cantique de l’Agneau :

Grandes et merveilleuses sont tes œuvres, Seigneur, Dieu Maître-de-tout ; Justes et droites sont tes voies, Ô Roi des nations.

 4 Qui ne craindrait, Seigneur, et ne glorifierait ton nom ? Car seul tu es saint ; Et tous les païens viendront se prosterner devant toi, parce que tu as fait éclater ta vengeance. »

Apocalypse 15 (1-4)

–          Titre. Le cantique de Moïse et de l’Agneau. La vision des sept coupes reprend celle des sept trompettes. Entre les v v 1 et 5 s’intercale le cantique entonné par les élus à la louange de Celui qui les sauve.

          Verset 3, le cantique de Moïse. Celui-ci est un chant de délivrance. Il est tissé de réminiscences bibliques. Il évoque moins la rigueur des châtiments que le triomphe du Seigneur et des siens.

15  5 Après quoi, ma vision se poursuivit. Au ciel s’ouvrit le Temple, la tente du témoignage, d’où sortirent les sept Anges aux sept fléaux, vêtus de robes de lin pur, éblouissantes, serrées à la taille par des ceintures en or. Puis, l’un des quatre Vivants remit aux sept Anges sept coupes en or remplies de la colère du Dieu qui vit pour les siècles des siècles. Et le Temple se remplit d’une fumée produite par la gloire de Dieu et par sa puissance, en sorte que nul ne put y pénétrer * jusqu’à la consommation des sept fléaux des sept Anges.

Apocalypse 15 (5-8) 

          Titre, On revient aux fléaux. V 1 qui vont tomber sur Babylone = Rome, ils rappellent les plaies d’Égypte. Les Anges qui en sont chargés sortent de la Tente qui est le vrai Temple du ciel. Dans un cadre de théophanie, ils accomplissent la liturgie de la justice.

          Verset 8, que nul ne put y pénétrer. L’évocation de la gloire, présente dans le Temple est le signe de la présence de Dieu au milieu de son peuple aux temps messianiques.