07\-25 Charité envers les « faibles ». Rm 15

ÉPÎTRE AUX ROMAINS Chap. 15

Charité envers les « faibles ». (suite)

  15  1 Mais c’est un devoir pour nous, les forts, de porter les faiblesses de ceux qui n’ont pas cette force et de ne point rechercher ce qui nous plaît. Que chacun d’entre nous plaise à son prochain pour le bien, en vue de l’édifier. Car le Christ n’a pas recherché ce qui lui plaisait ; mais comme il est écrit : Les insultes de tes insulteurs sont tombées sur moi. En effet, tout ce qui a été écrit dans le passé le fut pour notre instruction, afin que la constance et la consolation que donnent les Écritures nous procurent l’espérance.

 Que le Dieu de la constance et de la consolation vous accorde d’avoir les uns pour les autres la même aspiration * à l’exemple du Christ Jésus, afin que d’un même cœur et d’une même bouche vous glorifiez le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ.

 7 Aussi soyez accueillants les uns pour les autres, comme le Christ le fut pour vous à la gloire de Dieu. Je l’affirme en effet, le Christ s’est fait ministre des circoncis à l’honneur de la véracité divine, pour accomplir les promesses faites aux patriarches, et les nations glorifient Dieu pour sa miséricorde, * selon le mot de l’Écriture : C’est pourquoi je louerai parmi les nations et je chanterai à la gloire de ton nom ; 10 et cet autre : Nations, exultez avec son peuple ; 11 ou encore : Toutes les nations, louez le Seigneur, et que tous les peuples le célèbrent. 12 Et Isaïe dit à son tour : Il paraîtra, le rejeton de Jessé, celui qui se dresse pour commander aux nations. En lui les nations mettrons leur espérance.

 13 Que le Dieu de l’espérance vous donne en plénitude dans votre acte de foi la joie et la paix, afin que l’espérance surabonde en vous par la vertu de l’Esprit Saint. *

Romains 15 (1-13)

          Verset 5, la même aspiration. A plaire à son prochain. – Autres traductions : « (vous accorde) de vivre en bonne intelligence », « d’être d’accord entre vous ».

          Verset 9, pour sa miséricorde. En accueillant les païens, le Christ a procuré la gloire de Dieu. Mais, en se limitant durant sa vie mortelle à l’évangélisation d’Israël, cf Mt 15 24, il a surtout témoigné de la fidélité de Dieu à ses promesses, laissant pour ainsi dire aux païens convertis d’être autant de témoignages vivants de la miséricorde divine. À leur tour, qu’ils soient miséricordieux pour leurs frères, cf 12 1 et la note.

          Verset 13, l’Esprit Saint. Clausule qui reprend les thèmes centraux de la partie dogmatique de l’épître : la foi source de justification, et l’espérance du salut, source de paix et fruit de l’Esprit.

Épilogue

Le ministère de Paul.

15 14 Je suis personnellement bien persuadé, mes frères, à votre sujet, que vous êtes par vous-mêmes remplis de bons sentiments, en pleine possession du don de science, capables aussi de vous avertir mutuellement. 15 Je vous ai cependant écrit * assez hardiment par endroits, comme pour raviver vos souvenirs, en vertu de la grâce que Dieu m’a faite 16 d’être un officiant du Christ Jésus auprès des païens, ministre * de l’Évangile de Dieu, afin que les païens, deviennent une offrande agréable, sanctifiée dans l’Esprit Saint.

 17 Je puis donc me glorifier dans le Christ Jésus en ce qui concerne l’œuvre de Dieu. 18 Car je n’oserais pas parler de ce que le Christ n’aurait pas fait par moi pour obtenir l’obéissance des païens, en paroles et en œuvres, 19 par la vertu des signes et des prodiges, par la vertu de l’Esprit Saint de Dieu : ainsi, depuis Jérusalem en rayonnant jusqu’à l’Illyrie, * j’ai procuré l’accomplissement de l’évangile du Christ, 20 tenant de la sorte à l’honneur de limiter cet apostolat aux régions où l’on n’avait pas invoqué le nom du Christ, pour ne point bâtir sur des fondations posées par autrui 21 et me conformer à ce qui est écrit : Ceux à qui l’on n’avait pas annoncé le verront et ceux qui n’avaient pas entendu parler comprendront.

Romains 15 (14-21)

          Verset 15, cependant écrit. Paul se justifie à nouveau d’avoir adressé une lettre à une Église qu’il n’a pas fondée, cf 1 5, 6, 13.

          Verset 16, ministre. Litt. : « En accomplissant une fonction cultuelle ». En effet, plus encore que la simple vie chrétienne, 12 1 ; cf Ph 2 17, l’apostolat est une liturgie, cf 1 9+ où l’apôtre – plus exactement le Christ par lui, v 18 – offre les hommes à Dieu.

          Verset 19, l’Illyrie. Les deux termes extrêmes de l’apostolat de Paul à cette date, le second inclus ou exclu suivant les interprétations.

Projets de voyage.

15 22 C’est bien là ce qui chaque fois * m’empêchait d’aller chez vous. 23 Mais à présent, comme je n’ai plus d’occupation dans ces contrées * et que depuis des années j’ai un vif désir d’aller chez vous. 24 Quand je me rendrai en Espagne… Car j’espère vous voir en cour de route et d’être mis par vous sur le chemin de ce pays, une fois que j’aurai un peu savouré la joie de votre présence. 25 Mais maintenant je me rends à Jérusalem pour le service des saints : 26 car la Macédoine et l’Achaïe ont bien voulu prendre quelque part aux besoins des saints de Jérusalem qui sont dans la pauvreté. 27 Oui, elles l’ont bien voulu, et elles le leur devaient : si les païens, en effet, ont participé à leurs biens spirituels, ils doivent à leur tour les servir de leurs biens temporels. 28 Quand donc j’aurai terminé cette affaire et le leur aurai remis officiellement * cette récolte, je partirai pour l’Espagne en passant par chez vous. 29 Et je sais qu’en arrivant chez vous je viendrai avec la plénitude des bénédictions du Christ.

 30 Mais je vous le demande, frères, par notre Seigneur Jésus Christ et la charité de l’Esprit, luttez avec moi dans les prières que vous adressez à Dieu pour moi, * 31 afin que j’échappe aux incrédules de Judée et que le secours que je porte à Jérusalem soit agrée des saints, 32 et qu’ainsi, venant à vous dans la joie, Dieu veuille me faire goûter avec vous quelque repos.

 33 Que le Dieu de la paix soit avec vous tous ! Amen.

Romains 15 (22-33)

         Verset 22, ce qui chaque fois. Var : « souvent ».

          Verset 23, dans ces contrées. Non que tous les païens soient convertis ; mais la tâche de Paul est de poser les fondements, laissant à des disciples le soin de poursuivre l’œuvre, cf 1 Co 3 6, 10 ; Col 1 7 etc.

          Verset 28, officiellement. Litt. : « Scellé ».

          Verset 30, à Dieu pour moi. Paul demande souvent à ses fidèles de prier pour lui, cf Rm 8 27+. Sur la prière conçue comme une lutte avec Dieu, voir les exemples d’Abraham, Gn 18 17s ; de Jacob, Gn 32 29, de Moïse, Ex 32 11-14, 30-32 ; Dt 9 18, 25, et de l’Évangile, Lc 11 1-8 ; Mc 7 24-30.

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1 Co 3 6, 10 ; 6 Moi j’ai planté, Apollos a arrosé ; mais c’est Dieu qui donnait la croissance. 7 Ainsi donc, ni celui qui plante n’est quelque chose, ni celui qui arrose, mais celui qui donne la croissance : Dieu. ——– 10 Selon la grâce de Dieu qui m’a été accordée, tel un bon architecte, j’ai posé le fondement. Un autre bâtit dessus. Mais que chacun prenne garde à la manière dont il y bâtit. 

Rm 8 27+.27 et Celui qui sonde les cœurs sait quel est le désir de l’Esprit et que son intercession pour les saints correspond aux vues de Dieu. 28 Et nous savons qu’avec ceux qui l’aiment, Dieu collabore en tout pour leur bien, avec ceux qu’il a appelés selon son dessein. 

Gn 18 17s ;17 Yahvé s’était dit : « vais-je cacher à Abraham ce que je vais faire, 18 alors qu’Abraham deviendra une nation grande et puissante et que par lui se béniront toutes les nations de la terre ? 19 Car je l’ai distingué, pour qu’il prescrive à ses fils et à sa maison après lui de garder la voie de Yahvé en accomplissant la justice et le droit ; de la sorte, Yahvé réalisera pour Abraham ce qui lui a promis. » 

Gn 32 29,29 Il reprit : « On ne t’appellera plus Jacob, mais Israël, car tu as été fort * contre Dieu et contre les hommes et tu l’as emporté. » 30 Jacob fit cette demande : « Révèle moi ton nom, je t’en prie », mais il répondit : « Et pourquoi me demandes-tu mon nom ? » et, là même, il le bénit.

Ex 32 11-14, 30-32 ; 32    11 Moïse s’efforça d’apaiser Yahvé son Dieu et dit : « Pourquoi, Yahvé, ta colère s’enflammerait-elle contre ton peuple que tu as fait sortir d’Égypte par ta grande force et ta main puissante ? ———–  14 Et Yahvé renonça à faire le mal dont il avait menacé son peuple. ———- 32   30 Le lendemain, Moïse dit au peuple : « Vous avez commis, vous, un grand péché. Je m’en vais maintenant monter vers Yahvé. Peut-être pourrai-je expier votre péché ! » 31 Moïse retourna donc vers Yahvé et dit : « Hélas ! Ce peuple a commis un grand péché. Ils se sont fabriqué un dieu en or. 32 Pourtant, s’il te plaisait de pardonner leur péché… Sinon, efface-moi, de grâce, du livre que tu as écrit ! » 

Mc 7 24-30. 24 Partant de là, il s’en alla dans le territoire de Tyr. Etant entré dans une maison, il ne voulait pas que personne le sût, mais il ne put rester ignoré. ———– 30 Elle retourna dans sa maison et trouva l’enfant étendue sur son lit et le démon parti.