(08)-DEUXIÈME ÉPÎTRE AUX CORINTHIENS.


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DEUXIÈME ÉPÎTRE AUX CORINTHIENS.

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TABLE DES MATIÈRES

  • Préambule. (Chap. 1)
  • Adresse et salutation. Action de grâces.
  • I. Retour sur les incidents passés.  (Chap. 2)
  • Pourquoi Paul a modifié son plan de voyage.
  • De Troas en Macédoine. (Chap.3 )
  • Digression: le ministère apostolique. (Chap. 4)
  • Tribulations et espérances du ministère. (Chap. 5)
  • L’exercice du ministère apostolique.  (Chap. 6)
  • Épanchements et avertissements. (Chap. 7)
  • Paul en Macédoine, où Tite l’a rejoint.
  • II. Organisation de la collecte *
  • Motifs de générosité. (Chap. 8)
  • Recommandation des délégués.  (Chap. 9)
  • Bienfaits qui résulteront de la collecte.
  • III. Apologie de Paul.
  • Réponse à l’accusation de faiblesse. (Chap. 10)
  • Réponse à l’accusation d’ambition.
  • Paul se voit contraint de faire son propre éloge. (Chap. 11) (Chap. 12)
  • Appréhensions et inquiétudes de Paul. (Chap. 13)
  • Conclusion.
  • Recommandations. Salutations. Souhait final.

Chapitres / Pages : 1– 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13

Préambule

Adresse et salutation. Action de grâces.

 1  1 Paul, apôtre du Christ Jésus par la volonté de Dieu, et Timothée, le frère, à l’Église de Dieu établie à Corinthe, ainsi qu’à tous les saints qui sont dans l’Achaïe entière ; 2 à vous grâce et paix de part Dieu, notre Père, et le Seigneur Jésus Christ ! 3 Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ, le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation, * 4 qui nous console dans toute notre tribulation, afin que, par la consolation que nous-mêmes recevons de Dieu, nous puissions consoler les autres en quelque tribulation que ce soit. 5 De même en effet que les souffrances du Christ abondent pour nous, ainsi, par le Christ, abonde aussi notre consolation. 6 Sommes-nous dans la tribulation ? C’est pour votre consolation et salut. Sommes-nous consolés ? C’est pour votre consolation, qui vous donne de supporter avec constance les mêmes souffrances que nous endurons, nous aussi. 7 Et notre espoir à votre égard est ferme : nous savons que, partageant nos souffrances, vous partagez aussi notre consolation. * 8 Car nous ne voulons pas que vous l’ignoriez, frères : la tribulation * qui nous est survenue en Asie nous a accablés à l’excès, au-delà de nos forces, à tel point que nous désespérions même de conserver la vie. 9 Vraiment, nous avons porté en nous-mêmes notre arrêt de mort, afin d’apprendre à ne pas mettre notre confiance en nous-mêmes mais en Dieu, qui ressuscite les morts. 10 C’est lui qui nous a délivré d’une telle mort et nous en délivrera ; * en lui nous avons cette espérance qu’il nous en délivrera encore. 11 Vous-mêmes nous aiderez par la prière, afin que ce bienfait, qu’un grand nombre de personnes nous aurons obtenu, soit pour un grand nombre un motif d’action de grâces * à notre sujet.

2 Corinthiens 1 (1-11)

  •           Verset 3, toute consolation. La consolation est annoncée par les prophètes comme caractéristique de l’ère messianique, Is 40 1, et devait être apportée par le Messie, Lc 2 25. Elle consiste essentiellement dans la fin de l’épreuve et dans le début d’une ère de paix et de joie, Is 40 1 ; Mt 5 5. Mais, dans le NT, le monde nouveau est présent au sein du monde ancien et le chrétien uni au Christ est consolé au sein même de sa souffrance, 2 Co 1 4-7 ; 7 4 ; cf. Col 1 24. Cette consolation n’est pas reçue passivement, elle est en même temps réconfort, encouragement, exhortation (même mot grec « paraklèsis »). Sa source unique est Dieu, 2 Co 1 3, 4, par le Christ, 2 Co 1 5, et par l’Esprit, Ac 9 31+, et le chrétien doit la communiquer, 2 Co 1 4, 6 ; 1 Th 4 18. Parmi ses causes, le NT cite : le progrès de la vie chrétienne, 2 Co 7 4, 6, 7, la conversion, 2 Co 7 13, l’Écriture, Rm 15 4. Elle est source d’espérance, Rm 15 4.
  •           Verset 7, notre consolation. En 2 Co, Paul insiste constamment sur la présence de réalités antagonistes, voire contradictoires, dans le Christ, l’apôtre et le chrétien : souffrances et consolation, 1 3-7; 7 4; mort et vie, 4 10-12; 6 9; pauvreté et richesse, 6 10; 8 9; faiblesse et force, 12 9-10. C’est le mystère pascal, la présence du Christ ressuscité au milieu du monde ancien de péché et de mort, cf 1 Co 1-2.
  •           Verset 8, la tribulation. Une des nombreuses épreuves énumérées en 11 23s.
  •           Verset 10, nous en délivrera. Var : « et nous en délivre ».
  •           Verset 11, d’action de grâces. L’action de grâce tient une très grande place chez saint Paul, cf. le début des épîtres où il remercie Dieu au sujet de la foi de ceux à qui il écrit. Ce n’est pas une formule vide : son absence en Ga est significative, Ga 1 1+. L’action de grâces doit animer toutes les actions du chrétien faites au nom du Christ et assumées par lui dans son action de grâces au Père, Col 3 17 ; Ep 5 20. C’est un devoir correspondant à la volonté de Dieu non seulement pour les chrétiens, 1 Th 5 18, mais pour les païens, Rm 1 21. Car l’action de grâces » rend », quoique imparfaitement, la grâce à Dieu (1 Th 3 9, trad. litt.). Et elle est le même but ultime visé par la prière demandant la grâce, 2 Co 1 11 ; 4 15, et par les manifestations de charité fraternelle, 2 Co 9 11-15. D’où son importance dans le culte, 1 Co 14 16 ; Col 3 16 ; Ep 5 19s, et dans la prière personnelle, 1 Th 5 18, Ph 4 6.

I. Retour sur les incidents passés

Pourquoi Paul a modifié son plan de voyage.

 1   12 Ce qui fait notre fierté, c’est ce témoignage de notre conscience que nous nous sommes comportés dans le monde, et plus particulièrement à votre égard, avec la sainteté et la pureté qui viennent de Dieu, non pas avec une sagesse charnelle, mais bien avec la grâce de Dieu. 13 En effet, il n’y a rien dans nos lettres que ce que vous y lisez et comprenez. Et j’espère que vous comprendrez pleinement – 14 ainsi que vous avez compris en partie – que nous sommes pour vous un titre de gloire, comme vous le serez pour nous, au Jour de notre Seigneur Jésus.

15 C’est dans cette assurance que je voulais venir chez vous d’abord pour vous procurer une seconde grâce ; 16 puis de chez vous passer en Macédoine et de Macédoine revenir chez vous ; et vous m’auriez acheminé vers la Judée. * 17 En formant ce projet, aurais-je donc fait preuve de légèreté ? Ou bien mes projets s’inspirent-ils de la chair, en sorte qu’il y ait en moi le oui, oui, et le non, non ? 18 Aussi vrai que Dieu est fidèle, * notre langage avec vous n’est pas oui et non. 19 Car le Fils de Dieu, le Christ Jésus, que nous avons prêché parmi vous, Silvain, * Timothée et moi, n’a pas été oui et non ; il n’y a eu que le oui en lui. 20 Toutes les promesses de Dieu ont en effet leur oui en lui ; * aussi bien est-ce par lui que nous disons « l’Amen » * à Dieu pour sa gloire. 21 Et celui qui nous affermit avec vous dans le Christ et qui nous a donné l’onction, c’est Dieu. 22 Lui qui nous a aussi marqué d’un sceau * et a mis dans nos cœurs les arrhes de l’Esprit.

23 Pour moi, j’en prends Dieu à témoin sur mon âme, c’est par aménagement pour vous que je suis venu à Corinthe. 24 Ce n’est pas que nous entendions régenter votre foi. Non, nous contribuons à votre joie; car, pour la foi, vous tenez bon.

2 Corinthiens 1 (12-24)

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