30/07 Le monde. Le Jour. La Sagesse. La Résurrection.

LE MONDE.

À ce monde. Le monde présent, par opposition au monde « à venir » messianique. Il coïncide au règne de Satan, « dieu de ce monde », et avec le règne du péché et de la Loi. Mais le Christ par sa mort et sa résurrection, nous libère de tous ces tyrans dès ici bas et nous fait entrer dans son règne et celui de Dieu, en attendant la pleine libération de la résurrection corporelle à la Parousie.

De ce monde. Par « princes de ce monde » il faut entendre : soit les autorités humaines, soit plutôt les puissances mauvaises, les démons qui règnent sur le monde, soit enfin les unes et les autres, les premières étant l’instrument des secondes.

LE JOUR.

Ce « Jour du Seigneur », appelé encore le « Jour du Christ », ou simplement : « le Jour », ou ce « Jour-là ». « Le Jour du Fils de l’Homme ». « Le Jour de Dieu ». « Le Jour de la visite ». « Le grand Jour ». « Le dernier jour » est l’accomplissement dans l’ère eschatologique, inaugurée par le Christ, du « Jour de Yahvé » annoncé par les prophètes. Déjà réalisée en partie par la première venue du Christ, et le châtiment de Jérusalem, cette étape ultime de l’histoire du salut, sera consommée par le retour glorieux, du Souverain Juge. Elle s’accompagne d’un bouleversement et d’un renouveau cosmiques.
Ce jour de lumière approche. Sa date est incertaine, et il faut s’y préparer durant le temps qui reste. . Ce « Jour du Seigneur », appelé encore le « Jour du Christ », ou simplement : « le Jour », ou ce « Jour-là ». « Le Jour du Fils de l’Homme ». « Le Jour de Dieu ». « Le Jour de la visite ». « Le grand Jour ». « Le dernier jour » est l’accomplissement dans l’ère eschatologique, inaugurée par le Christ, du « Jour de Yahvé » annoncé par les prophètes.
Déjà réalisée en partie par la première venue du Christ, et le châtiment de Jérusalem, cette étape ultime de l’histoire du salut, sera consommée par le retour glorieux, du Souverain Juge. Elle s’accompagne d’un bouleversement et d’un renouveau cosmiques. Ce jour de lumière approche. Sa date est incertaine, et il faut s’y préparer durant le temps qui reste.
Le « Jour de Yahvé » annoncé par les prophètes comme jour de colère et de salut, Am 5 18+, trouvera sa pleine réalisation eschatologique dans le « Jour du Seigneur », lors du retour glorieux du Christ. En ce « Jour du Jugement »(cf Mt 10 15 ; 11 22 etc.), les morts ressusciteront, et tous les hommes comparaîtront devant le tribunal de Dieu, Rm 14 10, et du Christ, 2 Co 5 10.
Jugement inévitable, Rm 2 3 et impartial, qui n’appartient qu’à Dieu. Dieu par son Christ, jugera les vivants et les morts. Lui qui scrute les cœurs ; Ap 2 23, et éprouve par le feu, 1 Co 3 13-15, rendra à chacun selon ses œuvres, on moissonnera ce que l’on aura semé, Ap 14 15. Colère et perdition, pour les Puissances du Mal et les impies, pour les élus, qui auront accompli le bien, délivrance, répit, Ac 3 20; récompense, cf Mt 5 12 ; salut, 1 P 1 5, exaltation, 1 P 5-6, louange, 1 Co 4 5, et gloire, Rm 8 18;

LA SAGESSE.

– On est en quête de sécurités humaines : miracles garantissant la vérité du message ; sagesse ou doctrine satisfaisante pour une intelligence avide de connaître. Cette quête n’est pas condamnable en elle-même, et la croix du Christ, paradoxalement, y répondra, v 24+. Mais si elle est une exigence préalable, en dehors de laquelle on refuse son adhésion, elle est inadmissible.
     –   Humainement, la Croix apparaît comme le contraire de l’attente, pour les Juifs comme pour les Grecs : échec au lieu de manifestation glorieuse, folie au lieu de sagesse. Mais dans la foi, la croix apparaît comme comblant et dépassant l’attente : puissance et sagesse divines.
– Ainsi la sagesse chrétienne n’est pas le fruit d’un effort humain « selon la chair ». Elle se trouve dans un être humain apparu en « la plénitude des temps » le Christ, qu’il faut « gagner » pour trouver en lui « tous les trésors de la sagesse et de la science » . Et cette sagesse est celle d’un salut total : « justice, sanctification, rédemption ».

LA RESURRECTION.

– Certains chrétiens de Corinthe rejetaient la résurrection des morts. Les Grecs la considéraient comme une conception grossière, tandis que les Juifs l’avaient peu à peu pressentie, puis explicitement enseignée. Pour combattre l’erreur des Corinthiens, Paul part de l’affirmation fondamentale de la proclamation évangélique, le mystère pascal du Christ mort et ressuscité, qu’il développe en énumérant les apparitions du Ressuscité. À partir de là il montre l’absurdité de l’opinion qu’il combat. Le Christ est les prémices et la cause efficace de la résurrection des morts, et termine par un hymne d’action de grâce.